Un logement classé B au DPE, c’est avant tout un logement performant d’un point de vue énergétique. L’étiquette B témoigne de sa faible consommation d’énergie et du peu d’émission de gaz à effet de serre. Des qualités qui font d’une habitation classée B un bien très attractif sur le marché immobilier, dans l’optique d’une vente ou d’une location.
Le diagnostic de performance énergétique ou DPE, est un diagnostic obligatoire pour une vente ou une location qui permet de classer les logements des plus performants aux plus énergivores. Selon sa consommation d’énergie primaire et d’émissions de CO2, le logement obtient une étiquette allant de A à G. Un DPE A correspond à un logement très performant tandis que les logements classés F ou G sont considérés comme des passoires thermiques.
Un bâtiment classé B au DPE respecte les seuils de performance suivants :
À noter que ces données proviennent de la nouvelle méthode de calcul du DPE. Avant le 1er juillet 2021, un logement classé B avait une consommation d’énergie située entre 51 et 90 kWh/m2/an et des émissions de CO2 entre 6 et 10 kg CO2/m2/an. Cette évolution a une incidence notable puisque des habitations classées C ont pu obtenir par la suite l’étiquette B.
Selon les statistiques fournies par le ministère de la Transition écologique, 3,2 % des logements sont classés B au DPE (chiffres 2022)¹.
Les biens immobiliers classés B sont donc très loin de représenter la majorité des logements français. Ils ne sont que 961 000 à avoir cette étiquette parmi les 37 millions de résidences que compte la France (soit 336 000 appartements et 625 000 maisons individuelles). Il s’agit de la classe énergétique de logement la plus rare avec la classe A qui ne comprend elle que 2 % des habitations.
À l’inverse de l’autre côté du spectre, les passoires thermiques sont surreprésentées. Les logements ayant une étiquette F ou G sont 5,2 millions, soit 17 % du parc de logement².
Les appartements ou maisons classés B tout comme les logements classés A peuvent bénéficier du label Bâtiment Basse Consommation en rénovation. Cela témoigne de leurs performances remarquables suite à une rénovation énergétique et de leur implication en matière de développement durable. Il s’agit de bâtiments confortables, économes et durables bénéficiant d’une isolation adéquate, d’installation de chauffage efficace, de protection solaires, etc.
Posséder un appartement ou une maison avec une étiquette B au DPE est une excellente nouvelle pour un propriétaire.
Les biens immobiliers ayant un bon classement DPE ont davantage de valeur sur le marché que ceux avec des étiquettes plus basses (comme les passoires thermiques). Les logements F ou G subissent en effet, une décote de 5 à 15 % par rapport à un bien classé D au DPE. Une habitation avec un DPE B au contraire s’apprécie par rapport à la concurrence. Sa valeur sur le marché est supérieure ce qui attire les acheteurs et les locataires.
Les acheteurs sont friands de ces biens immobiliers qui sont synonymes de bonne isolation, d’appareil de chauffage économe voire écologique et d’un meilleur confort de vie. L’autre point intéressant à souligner est que les biens économes avec un DPE B partent plus vite que les passoires thermiques. Le propriétaire possède plus d’arguments de négociation et les acheteurs vont être moins tentés de faire baisser le prix d’achat. Ce qui aurait été le cas avec une passoire thermique.
Idem côté location. Les locataires sont de plus en plus attentifs à l’étiquette énergétique avec l’envolée des prix de l’énergie ces dernières années. L’affichage du DPE est d’ailleurs obligatoire depuis 2007 pour les locations de manière à garantir une meilleure transparence de l’information. Pour le locataire, un logement classé B présente de sérieux atouts face à des logements classés E, F ou pire, G. Les locataires savent qu’ils prennent peu de risques et que leur qualité de vie au quotidien sera au rendez-vous. Les factures d’énergie seront raisonnables et ne vont pas trop impacter leur budget.
Autre point non moins important, un logement classé B pollue peu et a un impact environnemental assez faible.
Pour savoir quels travaux réaliser en priorité pour augmenter la classe de son logement, il est nécessaire de réaliser un audit énergétique. Ce dernier permet de visualiser les différents scénarios en vue d’une rénovation et de choisir le plus adapté selon son budget. Si vous démarrez les travaux de rénovation depuis une passoire thermique, le chantier va être conséquent pour atteindre la lettre B. Inversement, si vous souhaitez passer de C à B, cela peut se faire rapidement.
Voici les travaux à faire en priorité dans une rénovation pour augmenter la classe énergétique du logement.
Voici les travaux à réaliser en priorité pour espérer atteindre la classe B au DPE. Selon votre situation de départ, il faudra peut-être effectuer, un, deux, voire trois gestes et plus de rénovation. À l’arrivée, le jeu en vaut la chandelle avec un confort de vie renforcé et des performances énergétiques largement améliorées.
L’Etat encourage depuis maintenant plusieurs années les ménages à entreprendre des rénovations afin d’améliorer la performance de leur logement. Et pourquoi pas atteindre la classe énergétique B. Pour stimuler l’envie de faire des rénovations, de très nombreuses aides ont vu le jour.
Un logement classé B au DPE est très performant sur le plan énergétique et émet peu de CO2, ce qui le rend attractif pour les acheteurs et locataires en raison de ses faibles coûts énergétiques et de son confort accru. Pour atteindre cette classe, des travaux d’isolation, de ventilation et de modernisation des systèmes de chauffage sont nécessaires, avec des aides financières comme MaPrimeRénov’ ou l’éco-prêt à taux zéro disponibles pour les propriétaires.
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