Qu'est-ce qui change en 2025 dans le monde de l'énergie ?

En 2025, comme chaque année, les choses bougent dans le monde de l’immobilier et plus encore du logement. On revient en détail sur les mesures les plus importantes.

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Sommaire

Obsolescence des anciens DPE

À compter du 1er janvier 2025, les diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés avant le 1er juillet 2021 ne sont plus valides. La méthode de calcul a changé ces dernières années et l’idée est de mettre sur le même pied d’égalité tous les DPE anciens et nouveaux. Pour les propriétaires et bailleurs possédant un ancien DPE, il conviendra de le mettre à jour dans l’année pour rester en conformité et pouvoir continuer à louer leur logement ou à le mettre en vente. Pour celles et ceux qui avaient réalisé un DPE pour leur logement depuis le 1er juillet 2021, celui-ci demeure valide pendant 10 ans.

 

Dans le cadre d’une location, en principe, le propriétaire ne doit fournir un DPE valable qu’au moment de la signature du contrat. Il n’est pas tenu d’en refaire un au cours du bail. Cependant, le locataire peut exiger un nouveau DPE si celui-ci a été fait avant 2021.Cela peut avoir une incidence notamment en termes de loyers. Mieux vaut anticiper pour les propriétaires et se mettre en conformité dès à présent en prévoyant la réalisation d’un nouveau DPE.

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Améliorer son DPE : les solutions

Refaire l’isolation de son logement, changer d’équipement de chauffage, améliorer la ventilation sont des travaux utiles pour gagner une ou deux classes au DPE.

DPE : l’impact sur le prix de vente

Un mauvais DPE a un fort impact sur le prix de vente, comptez sur une baisse du prix de 15 à 20 %. Pour acheter une passoire énergétique, les acheteurs négocient plus.

Interdiction à la location des logements classés G

En vertu de ce qui était prévu dans la loi Climat et Résilience, tous les logements disposant d’un DPE avec une étiquette énergétique G sont interdits à la location. Cette évolution fait suite à l’interdiction des logements classés eux, G+, c’est-à-dire consommant plus de 450 kWh par m2 d’énergie finale (EF). Désormais, tous les logements de la catégorie G sont concernés. L’interdiction fonctionne lors de l’établissement de nouveaux contrats de location ou lors du renouvellement de ces derniers. En principe, le locataire peut exiger des propriétaires la réalisation de travaux pour remonter l’étiquette énergétique du logement ou demander une réduction du loyer en attendant la réalisation des travaux.

Les aides MaPrimeRénov’ reconduites, mais avec des évolutions notables

Bonne nouvelle pour les propriétaires souhaitant effectuer des travaux de rénovation dans leur logement. L’aide à la rénovation octroyée par MaPrimeRénov’ est renouvelée cette année. Même si le montant global des aides baisse de 1 milliard d’euros ce qui se ressent dans le détail.

 

Le découpage en deux parcours est maintenu avec un Parcours Rénovation d’ampleur et un Parcours Rénovation par gestes. Le Parcours mono-geste est maintenu même pour les logements ayant un DPE classé F ou G. Il n’est d’ailleurs pas obligatoire de réaliser un DPE 

En revanche, certaines aides sont orientées à la baisse. Les forfaits d’aides pour le remplacement et l’installation d’un chauffage au bois ou biomasse sont ainsi diminués de 30 % (poêles à bois, chaudières, etc.).

Autre mauvaise nouvelle, pour les ménages aisés, les forfaits pour les rénovations d’ampleur diminuent fortement. Il devient nettement moins intéressant de solliciter les aides MaPrimeRénov’ pour cette catégorie de Français.

 

Les ménages très modestes ne pourront plus profiter d’une avance sur travaux aussi importante qu’auparavant. Le montant financé passe ainsi de 70 % à 50 %.

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Ce qui va changer en 2025

Le secteur du logement évolue constamment pour s’aligner sur les objectifs climatiques, avec un renforcement des exigences en matière de performance énergétique. En France et en 2025, les propriétaires doivent se conformer à des normes plus strictes pour louer ou vendre, notamment en mettant à jour leurs diagnostics énergétiques et en améliorant l’efficacité de leurs biens. Les aides à la rénovation restent disponibles, bien que leur portée soit réduite, particulièrement pour les ménages aisés. Ces changements ouvrent des perspectives pour les investisseurs et les propriétaires qui anticipent ces évolutions, en misant sur des rénovations pour valoriser leurs biens et répondre à la demande croissante de logements énergétiquement performants.

Homélior fait peau neuve

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