confort thermique grâce à un poêle

Qu'est-ce que le confort technique et comment l'améliorer dans votre logement ?

Courant d’air frais, mur glacial, et en même temps vous dépensez une fortune en facture d’énergie. Ne cherchez pas vous habitez potentiellement une passoire thermique ou du moins un logement avec un mauvais DPE. Se sentir bien chez soi et donc bénéficier d’un bon confort thermique est essentiel au quotidien. On vous explique comment améliorer votre confort thermique avec ou sans rénovation.

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Table des matières

Qu'est-ce que le confort thermique ?

Le confort thermique est la sensation de bien-être que l’on ressent dans son logement, été comme hiver. C’est à la fois une donnée subjective, notre ressenti à tous est différent, et qui dépend de nombreux facteurs. En effet, la sensation de confort n’est pas le même chez les individus, l’âge, le sexe, le métabolisme, l’habillement, l’activité, tout cela joue. 

La définition du confort thermique

Selon la norme ISO 7730, 1984a, le confort thermique est un “état de satisfaction du corps vis-à-vis de l’environnement thermique”. Le confort thermique correspond à une condition de vie optimale quand un occupant dans son logement n’a ni trop chaud, ni trop froid  sur une partie ou tout le corps. Qu’il se sent bien en somme.

 

Équilibre de chaleur et absence de source d’inconfort sont les deux éléments fondamentaux dans la notion de confort thermique. Le confort thermique ne dépend donc pas que de la température de l’air ou de la sensibilité de chacun. Un fort taux d’humidité dans la maison, des courants d’air ou encore des murs froids peuvent être source de déperditions de chaleur et donc d’inconfort. Avec un thermostat à 19°C, vous pouvez avoir un ressenti de 16,5°C… Seule une bonne isolation peut y remédier.

Quels sont les critères du confort thermique ?

Le confort thermique a été bien documenté et dépend de plusieurs facteurs identifiés par les professionnels de la construction notamment.

  • Le métabolisme, le corps humain, cherche à maintenir sa température autour de 36,7°. Une température qui varie selon que l’occupant est en activité (travail de bureau ou physique), fait du sport ou est au repos. Cela va de pair avec la question de l’habillement qui constitue la première barrière thermique entre le corps et l’environnement.
  • La température ambiante de l’air. La température de confort est d’environ 19-20° en hiver (jusqu’à 17°dans les chambres), et un peu plus en été. Elle doit être adaptée aux besoins des occupants en fonction des activités et de la saison.
  • La température moyenne des parois. La température des différentes parois, murs et menuiseries doit être égale ou proche de la température ambiante. L’isolation, les matériaux ont un impact direct sur le rayonnement thermique et la sensation de confort ou d’inconfort dans le logement.
  • L’humidité relative de l’air correspond au ratio entre la quantité d’eau dans l’air et la température ambiante. L’air chaud et très humide est ainsi nocif pour la santé, et au-delà de 60 % de la condensation apparaît et dégrade le logement, voilà pourquoi l’humidité ne doit pas être trop élevée.
  • La vitesse de l’air, en somme les courants d’air provoquant des sensations de froid. Au-delà de 0,5m/s il y a une vraie sensation d’inconfort dans la maison (même phénomène que quand on agite un éventail).

 

Confort thermique en été ou en hiver, deux notions différentes

Nous l’avons évoqué sommairement mais le confort thermique ne recoupe pas la même réalité que l’on soit en hiver ou en été. Selon la saison, la sensation de bien-être ne se situe pas au même niveau.

 

En hiver, pour avoir une sensation de confort dans sa maison ou son appartement, il faut que la température des pièces de vie soit autour de 19°, un peu moins dans les chambres et les pièces non occupées. L’amélioration du confort d’hiver passe par l’adoption de bons gestes comme évoqués plus loin ou si rien n’y fait le changement d’équipement de chauffage, et la réfection de l’isolation.

 

En été, la sensation de confort thermique s’obtient avec une température qui ne dépasse pas 24-25° dans la maison. Il devient difficile de dormir avec une température plus élevée et il y a une réelle sensation d’étouffement. L’important est aussi de limiter l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur.

Comment maintenir un bon confort thermique ?

La température idéale dans une pièce est l’un des principaux critères pour se sentir bien dans un logement. Mais ce n’est pas tout. La température peut être à un bon niveau, si les parois sont glacées et qu’il y a des courants d’air vous vous sentirez mal dans tous les cas. 

 

Pour ce qui est de la température dans un logement, voici les recommandations :

  • Pièces de vie salon, bureau : 19° quand ces espaces sont occupés et 16-17° quand ils ne le sont pas
  • Chambre : 17° la nuit et quand la chambre n’est pas utilisée ;
  • Chambre d’enfant : 17° la nuit et 19° la journée ou quand la chambre est occupée ;
  • Salle de bains : 16-17° quand elle n’est pas utilisée, 22° quand elle est utilisée.

 

De manière générale, on recommande une température ambiante de 20° l’hiver dans les pièces et plutôt autour de 25° l’été. 

 

En plus de la température dans le logement d’autres paramètres influent sur votre confort. On pense notamment au taux d’humidité. Pour se sentir bien, le taux d’humidité recommandé est compris entre 40 et 60 %. Si l’humidité dépasse ce pourcentage, la condensation et la dégradation du logement peuvent survenir.

 

Si les courants d’air sont essentiels dans une maison, afin d’éviter la stagnation des particules et polluants, ils doivent être limités. Les courants d’air dont la vitesse est entre 3m/s et 0,5m/s sont l’idéal pour un habitant.

Comment améliorer le confort thermique de son logement ?

Eté comme hiver, il est possible de bénéficier d’un meilleur confort de vie dans son logement en adoptant plusieurs réflexes. Et si cela n’est pas suffisant, notamment si vous habitez une passoire thermique (ou une bouilloire thermique) une rénovation énergétique plus importante devra être menée.

Adopter les bons gestes au quotidien

Avant d’envisager des travaux de rénovation, qui demeurent une opération lourde, il est conseillé d’adopter quelques réflexes et de prendre des mesures à faible coût. Des réflexes permettant d’améliorer le confort thermique de votre habitation à peu de frais.

Les actions générales

  • Entretenir sa chaudière ou sa pompe à chaleur (au moins une fois par an pour la chaudière et tous les 2 ans pour une pompe à chaleur)  et les équipements d’eau chaude pour éviter l’entartrage tous les 2 à 3 ans.
  • Pour les maisons ou appartement qui possèdent une cheminée, il faut veiller à fermer la trappe d’obturation du conduit afin d’éviter les courants d’air intempestif.
  • Aérer son logement 5 à 10 minutes par jour (matin et soir) été comme hiver, même si en hiver il est recommandé d’éteindre ses radiateurs avant d’ouvrir. Le but est d’évacuer l’humidité stagnante et les substances nocives dans l’air.
  • Si le logement reste humide malgré tout, vérifiez le bon fonctionnement des bouches d’aération et le système de ventilation. Il est aussi possible d’utiliser des déshumidificateurs d’air.

En hiver

  • Purger ses radiateurs avant l’hiver s’ils sont à eau chaude une fois par an et s’ils sont électriques, les dépoussiérer.
  • Optimiser son chauffage en installant des robinets thermostatiques ou un thermostat d’ambiance. L’idée est de maintenir la température sélectionnée en évitant de surchauffer par moment.
  • Ne chauffez que les pièces qui sont occupées et fermer les portes des pièces non chauffées.
  • Pensez à installer des rideaux isolants thermiques pour conserver encore mieux la chaleur. Il faut aussi veiller à avoir un bon écart entre la fenêtre et le rideau.
  • Vérifier l’étanchéité des portes et fenêtres et installer des bas de portes sur la porte d’entrée et la porte d’accès pour limiter les courants d’air.
  • En cas de volet roulant, il peut être utile d’isoler les coffres des volets avec de la laine de roche ou une mousse spéciale. 
  • Dès que le soir tombe en hiver, le bon réflexe consiste à fermer les volets et les rideaux. Les fenêtres surtout s’il s’agit d’un simple vitrage ne suffisent pas pour bien isoler.
  • Créer une ambiance cocooning, mettre des pulls sont aussi un moyen d’améliorer son confort de vie l’hiver plutôt que de rester en t-shirt et de monter le chauffage.

En été

  • Fermer la journée et bien aérer le soir.
  • S’il y a un dispositif d’occultation, orienter les lames en fonction du soleil dans la journée.
  • Protéger les vitres du soleil.
  • Limiter la consommation d’appareils et d’équipements électroménagers dans le logement qui font monter la chaleur (four, plaque de cuisson, sèche linge…)

Faire une rénovation thermique

Les petits gestes du quotidien et l’entretien de ses équipements c’est bien, mais cela n’est sans doute pas suffisant. Surtout si vous habitez une passoire thermique, dans ce cas là, une rénovation énergétique s’impose pour retrouver le confort de vie que vous avez perdu. Une rénovation est aussi indispensable dans l’optique d’une mise en location ou d’une vente. Cela redonne de la valeur au bien immobilier et augmente les chances de trouver un acheteur.

 

Les 3 éléments à revoir dans une rénovation thermique par ordre d’importance.

La première chose à faire est sans aucun doute de refaire l’isolation du logement. C’est le premier pôle de déperdition de chaleur et celui qui fait grimper votre facture d’énergie en flèche. A cause d’une isolation défectueuse, les parois restent froides dans votre maison ou appartement, il y a des courants d’air glacés, et vous êtes obligé d’augmenter fortement le thermostat pour vous chauffer.

 

Selon les données fournies par l’Ademe (l’Agence de l’environnement), la toiture et les combles représentent 25 à 30 % de la perte de chaleur d’une maison, devant les fuites et le mauvais renouvellement de l’air (20-25 %) puis viennent les murs et fenêtres.

Une rénovation thermique efficace doit vraiment s’attacher à traiter tous ces aspects. Quand vous lancez une rénovation, vous pouvez vous appuyer sur l’audit énergétique fait au préalable pour déterminer les éléments les plus problématiques et ceux sur lesquels agir. Il existe de nombreuses techniques pour bien isoler un logement, par l’intérieur et l’extérieur et une vaste gamme de matériaux aux propriétés différentes.

 

En plus de l’isolation qui pose problème, on pense aussi au système de chauffage et au système d’eau chaude. Des équipements vétustes et de mauvaise qualité peuvent nécessiter d’acheter des radiateurs d’appoint et à surconsommer pour une efficacité des plus médiocres. S’il s’agit d’une opération lourde, un changement de système de chauffage peut s’avérer primordial pour obtenir enfin du confort chez soi. Dans tous les cas, le travail devra être effectué par un artisan RGE, le plus à même de garantir une rénovation efficace et performante sur le plan énergétique.

 

Mais pas d’inquiétude, vous disposez de nombreuses aides à la rénovation. On pense notamment au dispositif MaPrimeRénov’ dont les aides peuvent atteindre 70 000 euros, aux primes octroyées par les CEE ou à l’Eco-PTZ, si vous avez besoin d’un prêt pour lancer les travaux. 

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